30 déc. 2012 3 petits nuages

Je ne veux pas être ton chaperon

Il y a pas mal d’avantages à être amie avec un mec, surtout quand on n’en a pas, de mec. Si l’amitié masculine est différente, elle a ce côté simple, sans prise de tête que j’apprécie. Mais il y a un truc qui m’embête justement, avec ce type d’amitié, c’est le côté chaperon.


Tes copines, elles sont célibataires ?


J’ai trois amis mecs (si je ne me trompe pas) et ils sont tous trois célibataires, enfin y’en a un qui l’est nouvellement, un qui l’est depuis quelques temps (Atom, si tu nous lis^^), et un qui l’est par intermittence.  Ces mecs sont mes amis par choix, on a jamais rien fait, on ne fera jamais rien, et même si j’aime bien quand même avoir une certaine proximité, un contact parfois, c’est sans ambiguïtés (c’est d’ailleurs pour ça que ce sont mes amis, dès qu’il y a du cul dans l’histoire, il y a des embrouilles).

J’ai pu être un peu tout avec eux, une confidente, une amie de rigolade, une amie de loisirs, de fête, bref on déconne, on parle, on fait des trucs. J’aime bien tout ça, surtout le côté « faire des trucs », j’ai souvent la bougeotte et j’aime quand il y a des gens « pour me suivre ». Mais il y a un rôle que je n’aime pas jouer et que je n’ai pas envie de jouer,  c’est celui du chaperon.

Tu sais, ce moment ou on te demande « tes copines, elles sont célibataires » ou « allez, on sort pour se trouver quelqu’un ». Je ne me sens pas à l’aise dans ce rôle, pourtant je veux les soutenir, il y a pas de souci pour donner des conseils, écouter, mais le coté « intermédiaire » ne me plait pas.

 Je ne saurais pas vraiment expliquer pour quelle raison en particulier, je crois qu’il y a un peu de tout : peur d’être mise de côté, sentiment d’infériorité, de pas être assez bien. Pourtant, je ne voudrais pas que ces mecs me draguent… mais pour autant, je n’ai pas envie de les aider à draguer. Je crois que ça réveille mes vieux démons et la vieille période ou je faisais le chaperon en étant toujours « la bonne copine » et que du coup, ça y est, c’est parti pour la dévalorisation et tout le bazar.

Mais voilà, c’est dur à « dire » tout ça. A expliquer que oui, je suis là pour te soutenir, mais quand tu me demandes de jouer les intermédiaires pour t’aider à draguer une autre, ça réveille mon sentiment d’infériorité, de rejet, et que « je le prends pour moi ». Alors que c’est complètement stupide et que ça me fout souvent des coups au moral d’être dans cette mauvaise habitude qui relève plus du complexe que de l’orgueil. Et que je ne devrais pas ramener tout à mes complexes comme ça, mais penser à l’autre.

Du coup, j’évite ce genre de situations. J’esquive les sorties en boite, les entremises. J’ai toujours pas trouvé le moyen de ne plus me sentir mal comme ça, alors je contourne le problème. Peut-être pas la meilleure stratégie, mais bon, la plupart du temps, ça marche.

La plupart du temps.
27 déc. 2012 4 petits nuages

Anne Hathaway : une Catwoman au top !

Quand le film « Catwoman » est sorti au cinéma avec Halle Berry dans le rôle principal, je me suis précipitée pour aller le voir. Je me doutais que ce ne serait pas du grand art mais peu importe, moi, les chats, une super-héroïne en latex, c’était le combi à ne pas manquer ;) Pourtant aujourd’hui, il y a une chose que je regrette : mais pourquoi, pourquoi, pourquoi n’aura-t-on jamais droit à un Catwoman avec LA Catwoman du dernier Batman : Anne Hathaway ?

Anne Hathaway est.. Catwoman dans The Dark Knight Rises


Dans Batman The Dark Knight Rises, c’est donc Anne Hathaway qui reprend le rôle de Catwoman. Bien sûr, les premiers visuels étaient plus que réussis et on savait d’ores et déjà qu’Anne Hathaway en Catwoman serait trop sexy et tout et tout.



Mais moi, c’est quand même son jeu que j’ai préféré, je l’ai trouvé excellent : avec un visage tantôt angélique, tantôt impassible, ou espiègle. Une présence féline mais pleine de maitrise de soi. Dès les premières scènes, on la voit et on la retrouve tout au long du film fidèle à l’image de Catwoman que l’on peut se faire : une voleuse et manipulatrice redoutable qui pense à sa propre survie, toujours sur le fil entre le bien et le mal. Et donc qui peut tantôt piéger comme sauver.


Dans le film Catwoman avec Halle Berry, on a affaire à une Catwoman bien plus « exotique », je trouve. Certes, le film retranscrit ses débuts mais il y a un côté plus « paillettes », plus « jeune fille en détresse qui devient super déesse ». Il y a déjà le côté transgressif, à la limite du bien et du mal, mais le film joue parfois tellement sur le côté « cat » de Catwoman que ça frôle parfois le trop. Et puis, on sort aussi du contexte de Gotham City, qui fait perdre un peu de son identité au film.


Je ne sais pas ce qu’aurait donné le même film avec Anne Hathaway même si en général c’est une très bonne actrice, peut-être que l’histoire aurait voulu qu’elle ait moins de charisme que dans Batman. Mais en tout cas, à la fin de ce dernier Batman que j’ai trouvé excellent et qui m’a beaucoup plu, j’ai été très frustrée de me dire que c’était peut-être la seule fois que l’on verrait Anne Hathaway en Catwoman. Limite, je pourrais recommander de voir ce Batman rien que pour elle. Et bien sûr, j’aimerais beaucoup qu’elle revienne de façon plus présente dans le suivant car déjà, j’aime beaucoup le personnage qui a beaucoup de potentiel, et je suis sure que le jeu d’Anne Hathaway pourrait nous réserver encore beaucoup de surprises.

Et vous, vous avez aimé Anne Hathaway en Catwoman ou vous préfériez Halle Berry ?

Petit bonus pour celles qui ont envie de se refaire toute la filmo' des Catwoman, c'est sur le dossier Allociné
23 déc. 2012 1 petits nuages

On fait le bilan pour 2012 ?

What ? Moi, ici, avec vous ? Eh oui, me revoilà non pas pour vous souhaiter une bonne fin de monde mais de bonnes fêtes de fin d'année et faire un bilan :)

On fait le bilan ?

Voilà presque un an que je suis parmi vous et je n'ai pas vu le temps passer. Après un démarrage en force, et beaucoup d'articles, j'ai été moins présente parmi vous, la faute au travail, au temps, mais sûrement pas à la motivation. La preuve ? J'ai sur mon pc des brouillons pour plusieurs articles à paraitre ! Pourquoi je ne les aies pas publiés ? Je ne sais pas, peut-être parce que j'attends d'avoir le temps. Mais bon, vu que je suis toujours aux champs et à la ville, je ne suis pas prête d'avoir le temps de prendre mon temps donc je vais relancer tout ça. Donc, le premier mot de ce bilan, ce serait l'absence de régularité... mais à côté la fidélité de certaines lectrices qui restent toujours là. Et puis la fidélité à ce que j'avais dit aussi dans cet article sur les blogueuses, ici, c'est resté l'endroit je fais ce qu'il me plait.

Niveau thématiques aussi, ça a évolué. Beaucoup de billets humeurs car je pense que ce sont ceux qui me viennent le plus facilement et ce sont ceux aussi qui provoquent le plus de réactions. C'est plus facile de parler de ce qui fait réagir, vu que j'ai autant besoin de partager que d'échanger. Toujours pas mal de billets voyage car c'est ce qui me fait vibrer. Et un peu de tout : vie professionnelle (car je suis une bosseuse), séries / musique... Je dirais que peu à peu, le blog est devenu un blog plus personnel car même si les billets humeurs ont souvent un côté "généraliste" qui permet de s'y reconnaitre, ce sera toujours ceux qui me viendront le plus facilement au final. Mais que ça reste mon blog multi-thématiques car j'y parle toujours de plein de choses.

Niveau "reconnaissance", je ne suis toujours pas célèbre, ça tombe bien, je n'ai jamais voulu l'être. Par contre, différentes choses m'ont fait plaisir, différents soutiens. Coté partenariats, ce ne sera pas difficile de les compter puisqu'il y en a eu 3 : le concours Dark Shadows (que j'ai vu entre temps, pas mal du tout), ma venue au festival Rock-en-Seine et ma sélection pour les partenariats Livraddict. Honnêtement, je n'ai pas grand chose à dire de tout ça, je suis contente d'avoir pu vous faire gagner quelque chose, et d'avoir pu découvrir Rock en Seine et vous faire part de ma découverte mais je ne cours pas après tout ça.
Hellocoton m'a aussi soutenue à sa manière avec pas mal de sélections et quelques grandes UNE qui m'ont toujours totalement surprise : mon hommage à Whitney Houston, ma playlist de musique islandaise, mon avis sur les râleuses... ça a permis de faire connaitre le blog et de rendre les choses un peu plus faciles car j'ai eu rapidement des petits commentaires qui m'ont encouragés.

Enfin, une petite surprise de taille, j'ai découvert totalement par hasard que le blog avait été mentionné dans le livre "Génération blogueuses" ! Dans la catégorie Art et Culture mais quand même (ils avaient pas de catégorie Généraliste, c'est dommage), je sais pas comment je m'y suis retrouvée mais ouah quoi :)

Et bien sûr, que serais-je sans les lectrices, vous pouvez d'ailleurs trouver mes blogs préférés dans la partie "Je les lis" :)


Des bisous à tous / toutes !


20 nov. 2012 1 petits nuages

Une place à prendre : bienvenue dans un village pas si irréel...



Quand il a fallu choisir un livre pour le challenge Price Minister, je n’ai pas hésité longtemps à opter pour le nouveau livre de plus de 600 pages « Une place à prendre » de J.K. Rowling. J’avais adoré plonger dans l’univers fantastique de Harry Potter et même si je savais que le ton serait différent, je ne craignais pas d’être déçue par celle qui m’avait fait rêver alors que j’étais au collège.

Photo : Terrafemina.com

Première impression : ça fait pas envie tout ça


Pourtant, s’il n’avait pas été de J.K. Rowling, je n’aurais pas choisi « Une place à prendre » à la lecture de sa quatrième de couverture.

L’histoire se passe dans un village d’Angleterre nommé Pagford. C’est un peu le village typique, tout le monde (ou presque) s’y connait et les ragots vont bon train.

La ville est en partie dirigée par un conseil qui se divise en deux « partis » : les pro et les contre « Champs ». « Les Champs », c’est un peu la face « HLM » de la ville, une cité, un centre de désintox’, un endroit qui coûte cher à Pagford. C’est aussi le nœud de pouvoir qui est le plus mis en avant : en mourant, Barry Fairbrother laisse « une place à prendre » dans le conseil mais surtout l’opportunité pour l’un des deux camps de garder ou de reprendre la main.

Oui. Bon. D’accord… pas très affriolant tout ça. Mais bon, j’ai voulu tenter l’aventure et en plus, j’aime bien les gros livres. Je sais que je vais en avoir pour longtemps, je préfère ça à des livres de 100 pages vite expédiés.

Premiers chapitres : des personnages et un contexte riche en détails


Les premières pages, chapitres, sont riches en détails. On pose les personnages, le contexte, les nœuds de pouvoir… et si tout cela manque d’action, j’ai été frappée par le talent de J.K. Rowling à proposer une galerie de personnages aussi différent les uns des autres. Au fur et à mesure qu’on fait connaissance avec Howard, Maureen, Miles, Samantha, Krystal, Gavin, Kay… à aucun moment, on a l’impression de répétitions. Avec ses détails, la façon de les décrire, leur façon de se comporter, J.K. Rowling arrive à nous dresser le portrait de personnages et d’une société dans leur plus grande diversité.

Plus l’histoire avance et plus on découvre le visage caché des personnages, leurs mesquineries, leurs magouilles. Et tandis que les adultes sont occupés à s’allier ou à se détester, leurs adolescents sont tour à tour victimes, témoins, bourreaux. Quand ils ne payent pas les faiblesses de leurs parents, ils se rebellent, se liguent contre eux. Ils vont jouer un rôle important dans l’intrigue sans vraiment s’en rendre compte.

Source : http://community.sparknotes.com/2012/10/05/the-4-people-you-meet-in-pagford

Du côté des Champs, la famille Weedon joue tour à tour le rôle de catalyseur, d’argument en faveur ou contre cette « cité HLM ». Terri, mère indigne et toxicomane qui tente de garder tant bien que mal le contrôle, Krystal élève violente tantôt symbole de réussite ou d’échec social, Robbie, gosse de trois ans et demi balloté entre une mère qui veut à tout prix le garder sans savoir s’en occuper et une sœur qui le materne sans avoir la carrure d’une mère. Ils interviennent tous à un moment ou à un autre dans la vie de ces Pagfordiens, aussi bien dans celles de ceux qui défendent les Champs que dans ses adversaires et pourtant… Au final, ce sont les seuls personnages qui ne se retrouvent pas « happés » par la course au pouvoir.

Petit décrochage en milieu de roman


Aux ¾ du roman, tout est posé : les personnages, leurs rapports, le contexte, et même si l’intrigue va crescendo, on se demande ou elle va nous mener. Il y a un moment ou oui, je me suis dit : mais à quoi ça rime tout ça ? Je n’arrivais pas à savoir comment J.K. Rowling allait conclure tout ça et j’aurais pu très bien décrocher là sans réelle frustration.

Mais peu à peu, l’étau se resserre, les micro-intrigues s’emboitent et viennent se rejoindre. On voit enfin l’issue vers laquelle les personnages se dirigent, on comprend qu’un drame est en marche, on en voit les contours, on se dit « alors, ça y est ? ». A la fin, j’en retiens des gens tellement occupés à se détester et à vouloir garder le pouvoir qu’ils en oublient pourquoi ils se battent. Une lutte de pouvoir, plutôt qu’un combat pour une cause. Mais on n’arrive pas pour autant à les détester parce qu’au final, on reconnait en eux la faiblesse dont chacun peut faire preuve, le mensonge, la dissimulation, les angoisses…  

Et à la fin ?


Je n’ai pas été passionnée par ce roman même si je l’ai fini en pleurant à chaudes larmes. Mais j’ai beaucoup aimé la façon dont J.K. Rowling a su dresser le portrait d’un village et les luttes de pouvoirs qui avaient cours. C’est un livre qui m’a semblé très bien écrit même s’il souffre parfois de longueurs et d’un certain manque d’actions.  

Je regrette toutefois que les adolescents aient été au second plan, j’ai l’impression que J.K. Rowling a manqué un truc avec eux. En fait, je crois que j’aurais préféré qu’ils soient les narrateurs plutôt que les spectateurs mais c’est peut-être mon côté immature qui parle.

Est-ce que c’est un livre comme Harry Potter ? Certainement pas. Est-ce que c’est un mauvais livre ? Probablement pas. Simplement, je pense que la plupart des critiques négatives sur ce livre sont davantage liées à ce qu’on en attendait qu’à ce qu’il est. On sent que J.K. Rowling a voulu exploiter à fond un autre genre et au final, même si c’est parfois maladroit, j’ai aimé découvrir « ou elle voulait en venir ». 

Pour la note, je lui donnerais un 13/20, parce qu'au collège, c'est ce qu'on met quand on veut dire "bon travail avec plein de bons éléments mais aurait pu faire bien mieux " :) 

Merci à Price Minister pour ce challenge très sympa !

7 nov. 2012 10 petits nuages

J'aime les drames dans les séries

Ce soir, l'épisode de Desperate Housewives nous aura fait pleuré comme des madeleines. Sauf qu'en fait, cet épisode je l'attendais. Tout comme celui que j'ai regardé hier de la dernière saison de Grey's Anatomy. Je savais qu'il y allait avoir des drames, des pleurs, un coup au moral... et pourtant, j'avais hâte.



Oh oui, fais-moi mal ! 

On a beau savoir que tout ça, ça ne se passe pas "en vrai", les séries nous parlent. Ce ne sont pas des personnages réels... mais ils représentent quelque chose de réel. Des sentiments, des émotions, un vécu. Pourtant, je suis une pleureuse, je pleure devant n'importe quel film ou série et j'évite de regarder des trucs tristes le soir pour ne pas "badder".

Pourtant, j'aime quand il se passe des choses graves dans les séries que je regarde. Les épisodes intenses, durs, les morts de personnages, les accidents graves. Les choses qui bouleversent la vie de mes personnages préférés, qui font tout changer, qui marquent. Alors que j'ai pleuré, bon sang, j'ai pleuré devant certains épisodes de série. Les morts de personnages importants dans Buffy m'ont attristé comme pas possible, celles de Grey's Anatomy me traumatisent au point que j'ai arrêté de la regarder un moment pour arrêter de me démoraliser et j'ai été tellement choquée de la mort d'un des personnages principaux de NCIS, j'en revenais pas, comme si c'était quelqu'un que je connaissais.

Quelque part, je crois que c'est un peu comme les personnages de séries bit-lit que je lis. Je tiens à eux, je m'attache... mais j'aime les voir souffrir. J'aime ces moments ou plus rien ne va, comme si "la vraie vie" les rattrapait. Comme si au final, ils devenaient plus proches de moi, plus vrais, plus réels lorsqu'ils vivaient des choses que moi, je pourrais vivre.

Bon alors, suis-je la fille la plus anormale du monde ? Suis-je dangereusement sadique ? Allez, je vais me préparer pour les effusions de larmes -_-' 
27 oct. 2012 20 petits nuages

Concours express : gagnez un DVD Dark Shadows

Attention, concours express qui se termine demain soir à 20h ! Aujourd'hui, comme prévu, je vous propose de gagner un combo DVD/Blu-Ray "Dark Shadows" à l'occasion de sa sortie en DVD, grâce à Warner Bros. Et puis, Halloween approche en plus, c'est le bon moment :)

Dark Shadows, une comédie vampirique déjantée

« En 1752, Joshua et Naomi Collins quittent Liverpool, en Angleterre, pour prendre la mer avec leur jeune fils Barnabas, et commencer une nouvelle vie en Amérique. Mais même un océan ne parvient pas à les éloigner de la terrible malédiction qui s’est abattue sur leur famille. Vingt années passent et Barnabas a le monde à ses pieds, ou du moins la ville de Collinsport, dans le Maine. Riche et puissant, c’est un séducteur invétéré… jusqu’à ce qu’il commette la grave erreur de briser le cœur d’Angelique Bouchard. C’est une sorcière, dans tous les sens du terme, qui lui jette un sort bien plus maléfique que la mort : celui d’être transformé en vampire et enterré vivant.
Deux siècles plus tard, Barnabas est libéré de sa tombe par inadvertance et débarque en 1972 dans un monde totalement transformé… »

Ce qui retient l'attention, en dehors du fait que c'est un film de Tim Burton, c'est bien sûr la prestation de son acteur fétiche Johnny Depp. Mais on retrouve aussi Eva Green et Helena Bonham Carter.

Je vais bientôt le voir mais le film me branche bien et je suis donc heureuse de pouvoir vous faire gagner ce cadeau ! D'ailleurs, à l'occasion de cette sortie, vous pouvez jouer à plusieurs applications spécifiques, par exemple vous pourrez découvrir votre Horreur Scope et un quizz pour déterminer votre "glauquitude"^^




 

Moi, je suis "Gémeaux gothique" : Vous avez tendance à jouer avec le diable, mais vous êtes loin d'être complètement diabolique. Votre dualité vous permet de vous adapter à toute situation épouvantable et de rester sur le qui-vive. Avancez avec précaution... Ne laissez pas votre confiance en vous saboter votre prochain projet diabolique.

Pour participer au concours, c'est simple, dites-moi quel est votre horreur scope ? Et au passage vous pouvez aussi me dire ce que vous avez prévu pour Halloween :)

Vous avez jusqu'à demain, 28 octobre, 20h pour participer. Et j'attribuerai 3 chances supplémentaires à mes abonnés Hellocoton (jusque truedog) pour les remercier de ma fidélité.

Bonne chance à tous / toutes !
21 oct. 2012 11 petits nuages

Cinquante nuances de Grey : de quoi ça parle vraiment ?

J'avais lu une news sur ce livre et je m'étais dit "il faudra que je lise". Mais sans tout ce "tapage médiatique" autour de "Cinquante nuances de Grey" ( ou "50 shades of Grey" en VO), j'aurais probablement zappé. Et pourtant, me voilà après avoir lu le bouquin en une soirée. Mais au final, de quoi ce bouquin parle VRAIMENT ? 


A la base, une fanfiction de Twilight

Eh oui, ce livre, à la base, c'est une fanfiction écrite par E.L. James qui s'appelait "Master of the Universe" et mettait donc en scène notre couple préféré (ou pas) Bella et Edward. Pour ceux qui ne connaissent pas, pour résumer grossièrement, la fanfiction consiste à reprendre des personnages de fiction existants pour les mettre en scène dans son propre univers. Par exemple, on pourrait écrire une fanfiction dans laquelle Elena serait en couple avec Damon et pas Stefan. Mais une "fanficeuse chiante" vous en dit plus sur le sujet en commentaires^^ Dans "Master of the Universe", Bella devient donc étudiante en fin d'études potiche et sans expérience et Edward est un milliardaire beau, et sublime, et sublimement beau.

L'auteure s'est donc d'abord lancée en auto-édition et ce n'est qu'après que la version initiale, Master of the Universe, ait trouvé le succès (sur liseuse électronique) qu'on lui a proposé un contrat d'édition. Cinquante nuances de Grey est donc une adaptation de l'adaptation de Twilight, pour résumer. Et, selon les témoignages de personnes qui ont lu "Master of the Universe" puis "50 shades of Grey", seuls les prénoms auraient été changés.

Ce qui retient l'attention : une histoire de SM

Bon, je ne vais pas vous spoiler en disant ça, mais l'histoire raconte donc celle de Ana, jeune étudiante de 21 ans vierge, et de Christian, business man beau et séducteur. Très vite, Ana apprend la vérité au sujet de Christian : c'est un dominateur dans la vie mais aussi au lit, il est en effet adepte du SM (sado-masochisme) et ne vit les relations intime que de cette manière, lui en tant que dominant et ses partenaires en tant que soumises.

J'étais assez étonnée qu'on parle tellement d'un livre sur le SM qu'il devienne normal de dire qu'on l'a lu. Mais après lecture, je comprends mieux comment ce bouquin a pu en arriver là. Les principes fondamentaux du SM y sont retranscrits, certains instruments aussi mais au final, tout ça reste très soft. Peu de scènes se passent dans la chambre spéciale (la "Chambre Rouge de la Douleur", plus cliché tu meurs), la plupart ressemblent plus à des descriptions un peu épicées, et tout est un peu "glamourisé" comme dirait une bonne amie. En gros, l'héroïne se fait surtout prendre comme ci et comme ça, à la limite du mauvais porno.

On ne rentre pas tellement dans le cœur du sujet pour ce premier tome et le SM est davantage montré comme un moyen de blesser des blessures pour Christian (mais lesquelles ? On l'ignore pour le moment) et comme un moyen de réussir à conquérir l'homme qu'elle aime pour Ana. L'aspect parfois "borderline" ou extrême du SM n'est pas montré, au final, on reste dans du vague, du politiquement correct, pas de quoi fouetter un chat.

Ce que c'est : une histoire "d'amour" et de sexe

Au final, Cinquante nuances de Grey, ce n'est rien que ça. Une histoire d'amour et de sexe. LARGEMENT "glamourisé". Par exemple, que dire des orgasmes successifs de l'héroïne dès son premier rapport ? Ou encore de la façon dont elle se laisse choper après 21 ans d'abstinence ? C'est là qu'on voit la ressemblance avec Twilight, rappelez-vous, quand Bella apprend que Edward est un vampire, elle a, allez, trois secondes d'hésitation et c'est parti pour du "je t'aime pour la vie, je te suivrai n'importe ou et  n'importe comment".


Pas mal de choses m'ont déplu, notamment le nombre de "Merde" dans le livre, je trouve que la vulgarité est souvent utilisée à mauvais escient et qu'elle fait parfois tache :

— Tu es très belle, Anastasia. J'ai hâte d'être en toi. Ben merde alors. Quels mots. Quel séducteur. J'en ai le souffle coupé.

Et non... ce n'est pas de l'ironie, elle est sérieuse. Par contre, à d'autres moments, elle fait mouche et ajoute une saveur particulière à une phrase :

Je suis debout face au lit. Assis à côté de moi, il baisse doucement mon pantalon. Il le remonte et le redescend à volonté comme la petite culotte d'une pute, me fait remarquer ma conscience amèrement, à qui je dis d'aller se faire foutre.

En fait, c'est aussi le souci, tout est raconté à la première personne et la jeune Ana s'exprime de façon assez "pauvre" en général. Florilège des meilleures citations : 


Il sourit, découvrant des dents si blanches et si parfaites que j'en ai le souffle coupé.

Je devrais d'ailleurs être en train de réviser en ce moment même, plutôt que d'être exposée à votre regard pénétrant dans votre bureau grandiose, luxueux et stérile.

Quand ses mains se posent sur mes épaules, j'en ai le souffle coupé.

Oh mon Dieu. Le regard rêveur de Christian Grey

Je rougis de l'impudence de ma déesse intérieure, qui danse comme une folle en jupe hawaïenne rouge rien qu'à l'idée de lui appartenir.
Bref, je dirais que "Cinquantes nuances de Grey", c'est surtout un livre pour ceux qui aiment les romans d'amour et celles qui ont envie de découvrir un univers (le SM) qu'elles ne connaissent pas. Pour celles qui ne veulent ni l'un ni l'autre, je le déconseille. Et pour ceux qui pensaient trouver enfin un roman qui aborde le SM dans ces aspects sexuels et non sexuels, ce livre ressemblera à une vaste blague. 

Pour ma part, je vais lire les deux autres tomes, je pense. Certaines invraisemblances m'ont vraiment fait halluciner... mais on trouve tout de même certains bons éléments. Et j'avoue avoir la curiosité de voir si le style et le fond vont s'améliorer, comme ça peut être le cas parfois.

Et vous, l'avez-vous lu ? Allez-vous le lire ?   

Et si  vous n'en avez pas eu assez avec ma chronique-roman, jetez un oeil à cet article et celui-ci qui résument bien mon avis^^
1 oct. 2012 5 petits nuages

La râleuse est-elle aussi une chieuse ?

Il parait que c'est un truc français, ça, de râler pour tout et pour rien. Et il faut dire que sur internet, des râleurs et râleuses, on en voit beaucoup. Mais voilà, la râleuse est-elle forcément une chieuse ? Parce que, avouez-le, c'est ce qu'il vous est probablement arrivé de penser. 


La râleuse : comment les gens la voient

Comme une chieuse quand :

- elle s'en prend à une copine,
- elle râle à tort et à travers en embêtant tout le monde
- elle se répète
- elle râle pour rien (enfin, c'est ce qu'on pense) ou pour tout
- elle râle pour un truc qui nous fait dire que c'est l'hôpital qui se fout de la charité
- elle devient agressive
- on l'aime pas
- elle râle contre nous

Comme une courageuse quand :

- elle est populaire (qui dit popularité dit souvent adhésion du peuple)
- on l'aime bien
- elle ose dire un truc que tout le monde pense tout bas
- elle dénonce un truc qui nous révolte, nous aussi
- elle nous ouvre les yeux sur une réalité dont on avait pas conscience
- elle râle contre nous

Mais qu'est-ce qui fait d'une râleuse une chieuse ou une courageuse ? 



Vous l'aurez compris, selon moi, il y a plusieurs critères qui font qu'on voit une personne qui râle comme une chieuse ou une courageuse.

Les premiers, ce sont des critères d'appréciation.

Si on aime une personne, on aura tendance à la soutenir et à l'inverse, si on aime pas quelqu'un ou qu'il s'attaque à quelqu'un qu'on apprécie, on aura tendance à le taxer d'emmerdeur. C'est un peu dommage parce qu'au final, parfois, on ne s'attarde pas sur le fond du message. Sur ce qui fait que la critique est constructive ou pas.

Les autres critères, ce sont les critères de "fond". L'objet de la plainte. 

Est-ce que la personne a des raisons de se plaindre ? Est-ce qu'on se sent concernée par sa plainte ? C'est là qu'entre en jeu un côté très subjectif. On va avoir tendance à admirer la personne qui va râler pour quelque chose de révoltant dont on avait pas conscience ou dont on souffre nous-même. Et inversement, si on ne se sent pas concernée ou qu'on a plus de raisons de se plaindre, on a tendance à dénigrer un peu la personne qui râle. Parfois, c'est à juste titre et parfois c'est juste parce qu'on est pas dans sa situation. 

Pour moi, ce qui devrait faire la distinction ? La manière dont la personne formule les choses. 

Quand une personne prend le temps de vous expliquer avec diplomatie ce qu'elle n'a pas apprécié, c'est probablement qu'il y a un certain "courage" dans sa démarche. Même si c'est un peu une chieuse (mais là c'est gentil^^) car tout râlage part d'une insatisfaction qu'on a envie d'expulser, elle a quand même fait en sorte que vous puissiez comprendre ce qui la pousse à râler. Enfin moi, je le vois comme ça, quand je fais l'effort de "calmer" ma déception et dire à l'autre pourquoi je ne suis pas contente, c'est que j'ai envie qu'elle comprenne, pas de l'emmerder. 

Alors, bien sûr, ce n'est pas agréable. Moi non plus, j'aime pas ça, et le premier réflexe peut-être de vouloir tout envoyer chier y compris la personne qui râle. Sauf que si on prend le temps de se calmer et qu'on écoute le discours de l'autre (si celui-ci a quand même pris des pincettes), on réalise souvent que oui, l'autre avait des raisons de râler. Et s'il a tort, on est en mesure de lui expliquer pourquoi.

Mais le problème, c'est que pas mal de personnes ne font pas cet effort de réflexion et du coup, la moindre critique passe pour une attaque. Du coup, c'est souvent ingrat. Je dois avouer que sans vouloir râler, ça, ça me gonfle^^. Parce que souvent on ne râle pas pour son propre plaisir, pour se défouler mais pour apporter une critique constructive à une personne qui parfois ne s'en rend même pas compte. 

Et pour vous, c'est quoi qui distingue une râleuse chieuse d'une râleuse courageuse ?
29 sept. 2012 4 petits nuages

La corrida : mais pour quoi faire ?

Je suis une grande naïve. Ou pas informée. Ou les deux. Pour moi, la corrida, c'était un spectacle ou le "torrero" (ou un truc comme ça) devait éviter de se faire encorner par le taureau. Point.


Sauf que je savais pas que la corrida c'était surtout un "spectacle" "digne" de l'époque des gladiateurs, dont la fin était signée par la mort du taureau. Un "spectacle" en trois temps dont chaque temps blesse un peu plus le taureau. Un spectacle qui finit par une exécution.

Il parait que pour certains, la corrida est un art. Que c'est un héritage. On a même essayé de faire passer ça au patrimoine français ! Alors je veux bien qu'en des époques plus reculées, la corrida ait pu être assimilée à des réjouissances...  c'est pas pour rien que j'ai comparé ça à celui des gladiateurs, dans lequel des spectateurs se réjouissent du sang qui coule. L'humain est une espèce barbare, c'est dans son histoire. Sauf que aujourd'hui... ?

J'avoue que je ne comprends pas. Mais vraiment, je ne comprends pas du tout comment on peut aimer regarder un animal se faire massacrer. Sérieusement, expliquez-moi, s'il y a des gens qui soutiennent la corrida, en quoi est-ce que vous pouvez aimer ça ? En quoi est-ce que ça peut être excitant ? Artistique ?

Moi, quand je vois un animal mourir au cinéma, je pleure. Quand je lis des histoires de petits cons qui martyrisent des animaux aussi. Alors regardez ça, m'en réjouir. Non mais ça va pas la tête ?

Voilà, je pense que j'ai pas fini de "découvrir la vie". Je pensais que la corrida c'était du spectacle, comme ceux qu'on voit au cirque. Des frissons, la peur que le "torrero" ne soit blessé, des beaux tours de passe-passe et hop l'animal rentre sagement. Et du coup, la vérité, ben c'est grâce à l'article de Happy Hippie Shake que je l'ai découvert. Que j'ai commencé à soupçonner qu'il y avait un truc qui clochait dans ce que je pensais. Vous pouvez aussi l'article de The girl next door.

Et si vous aussi ça vous touche, je vous encourage à répondre à l'appel de Happy Hippie Shake. Parce que je sais que quand quelque chose nous tient à coeur, on a envie que tout le monde soit au courant mais aussi que tout le monde participe.

PS : La photo de l'article est celle d'une manifestation anti-corrida qui montre comment finit un taureau lors de la corrida. Si vous voulez voir par vous-même, tapez "corrida" et vous verrez le traitement réservé aux taureaux. Ceux qui me connaissent savent que je déteste qu'on me balance des images de cruautés envers les animaux bien dégueulasses donc je préfère faire ça de manière plus "soft".
20 sept. 2012 2 petits nuages

Rock-en-Seine, j'y étais !

Oui, je suis la fille qui te parle d'un truc qui s'est passé y'a un mois. Mais, mais, mais, c'est pas comme si le festival avait lieu tous les ans. Ou encore comme si y'avait des gens qui se posaient encore la question : il est bien ou il est pas bien le festival Rock-en-Seine. AH BEN SI. Voilà :)





Mission Festival avec So Music


Donc, j'ai pu découvrir Rock-en-Seine pour la première fois cette année grâce à So Music et sa Mission Festival. So Music Mission Festival, qu'est-ce que c'est ma p'tite dame ? C'est simple, derrière So Music, il y a la Société Générale ( alias ma banque).
Et derrière Mission Festival il y a le So Job Music. Un concours qui permettait pour la troisième année à deux jeunes de manager des groupes de musique avec responsabilités et rémunération à la clé. Bon à savoir si vous êtes fan de musique pour l'an prochain.
La finale de cette mission, c'était la présence des groupes de musique au Rock-en-Seine, avec un BUS. Oui, oui, un vrai bus :)


 Bon, alors, ça vaut le coup ou pas le Rock-en-Seine ?


Ben j'ai envie de dire carrément. Rien qu'en une soirée, j'ai vu The Shins, C2C, Placebo, Sigur Ros... Bref, le truc que t'as pas quand tu vas à UN concert, même s'il faut aimer la diversité. Pour une première découverte, j'ai beaucoup apprécié l'organisation des stands et la mise en place de tout. Même si pfiouuu ça en fait des choses, on est pas oppressé par la foule, on a de la place pour bouger, bref on a pas besoin de trop se bousculer. Mais les toilettes sont quand même pris d'assaut ;)

Côté sons, on entend vraiment très bien les groupes, et pour chaque scène, il y avait des écrans géants. Et en plus, les groupes sont à l'heure. Désolée mais c'est un truc que j'aime pas, devoir patienter 45 minutes pour un concert prévu à une heure donnée. Je me rappelle certains concerts ou du coup j'avais hâte que ça se finisse parce que j'avais trop attendu et que j'avais mal aux pieds. Oui, je suis une petite nature :/

J'ai un peu plus galéré sur la signalétique, je trouve que ça en manquait vraiment, pas de panneaux pour indiquer les espaces, les scènes, t'as pas intérêt à arriver à la bourre car tu t'y perds facilement. Coté restauration, pense à prendre du liquide, il y a de quoi manger pour pas trop cher et tu as beaucoup de choix niveau types de cuisine. Et y'avait même un bar pour métalleux :D

Bref, ce premier festival, c'est une bonne mise en bouche, j'ai bien aimé les prestations de chaque groupe, je n'ai pas trop galéré une fois dedans, et j'en suis pas sortie en me disant "pfiou trop galère". Et faut dire que des fois je suis tatillonne sur l'organisation d'événements donc c'est plutôt bon signe. Je pense :D

Merci à So Music de m'avoir invitée, c'est une première ici niveau partenariats et j'en suis toute émue, enfin presque ^^

PS : Pour les lecteurs d'hier, mission chasse au trésor accomplie, je vous tiens au courant très vite ^^

Article à lire ici aussi
14 sept. 2012 6 petits nuages

Quand le touriste prend des photos

Il y a un truc que fait tout (ok, presque) touriste qui part en vacances : il prend des photos. C'est vraiment un truc typique et quand je suis partie en Islande, j'ai eu envie de capturer ces moments-là. Quelques-uns des "comportements" typiques du touriste lorsqu'il prend des photos, moi comprise. Juste pour le fun. Voilà mes résultats :)

Vivre son voyage en photos


A force de courir après la photo idéale, le touriste vit une partie de son voyage... en photos. A tout paysage qu'il apprécie vient s'apposer l'écran d'un appareil numérique pour capturer le moment.  D'ailleurs, parfois, comme au geyser, le touriste vit le moment par écran interposé pour capturer l'instant ou le geyser explose. Il y a un écran entre lui et le voyage... mais ça y est, il a réussi ! Alors, il peut de nouveau savourer le moment, sans appareil. Quoique...

A plusieurs, on va avoir de meilleures photos


Ou "hé machin, regarde ça, faut le prendre en photo". C'est le touriste qui se déplace à deux ou trois sur le même point et qui le mitraille. Venu entre amis, il pourrait choisir de confier la tache de prendre les photos à l'une des personnes de son groupe mais non. Il faut que tout le monde prenne des photos avec son propre appareil. Parce que tu comprends, la photo, c'est MOI qui l'ait prise alors elle est mieux, quand même.

Je plaide coupable pour le côté "non mais c'est MOI qui l'ait prise alors elle est mieux". Il y a ce côté "je l'ai prise, j'ai capturé un souvenir de mon expérience rien qu'à moi". Même si 15 000 personnes l'ont fait avant moi, quand je photographie ce moment, alors il n'appartient plus qu'à moi.


Bon et puis au passage, on va aussi se prendre en photo les uns les autres, allez fais un sourire :)

Oh et si j'allais prendre une photo depuis ce rocher même s'il est marqué comme dangereux ? 


Le touriste veut prendre les meilleures photos possibles. Avoir de beaux souvenirs et des choses époustouflantes à montrer. Il escalade, grimpe, se place du meilleur point de vue possible... et parfois, le touriste c'est aussi celui qui va enfreindre les règles de sécurité pour prendre LA photo.
Alors bon, la plupart du temps c'est sans conséquences et heureusement. Mais faites attention quand même, on est pas à l'abri d'un accident ! Et aucune photo ne vaut votre bonne santé ;)

Vivre l'instant... ou le capturer ? 

Lorsque je pars en voyage, moi-même, je ne peux pas m'empêcher de prendre beaucoup de photos. J'ai ce besoin de capturer tous ces moments, les paysages, les instants que je vis, le voyage. Souvent pour le montrer mais aussi pour me les remémorer.

Alors bien sûr, je sais que les photos ne seront jamais aussi belles que les paysages. A moins d'être vraiment photographe et d'avoir des compétences pour faire de très belles photos (le cas de certaines photos que j'ai vu dont je me dis "OH.MON.DIEU.". Mais sinon, sachant que je ne suis pas une grande photographe, je sais que ce ne sera pas à la hauteur. Mais qu'importe, c'est une partie de mes souvenirs. Une partie du voyage que je garde avec moi.

Et vous, vous êtes quel type de photographe en voyage ?



13 sept. 2012 4 petits nuages

Le livre à offrir à : un écrivain en herbe

Il y a quelques mois, c'était mon anniversaire et Atom, dont vous avez déjà lu quelques articles, a décidé de me faire un cadeau. Quand j'ai vu l'emballage, j'ai vite compris que c'était un livre mais lequel ? J'avais un peu peur. J'avais décidé de l'ouvrir le jour même de mon anniversaire mais j'appréhendais un peu de me retrouver avec une édition pornographique de La Petite Sirène :) Et en fait, je me suis retrouvée avec un livre auquel je ne m'attendais pas.


Les conseils de lecture de Stephen King


Ce livre, c'est donc "Écriture - Mémoires d'un métier" de Stephen King. LE Stephen King. Pour moi qui recommence à écrire de manière plus régulière, c'est un chouette cadeau que j'ai beaucoup aimé ! En gros, tu l'as compris, ce livre, c'est un livre écrit par le King pour s'adresser aux écrivains en herbe à la recherche de conseils. Mais ce n'est pas un guide pratique. Vous ne trouverez pas un exercice à chaque chapitre pour "mieux" écrire. Non, sur ce livre, Stephen King développe à la fois ses anecdotes, ses pensées, et ses recommandations. On trouvera bien ça et là quelques pseudos-exercices mais si vous comptez apprendre à écrire avec cet ouvrage, je pense que vous faites erreur.

Par contre, si vous êtes à la recherche d'un ouvrage pour aborder l'écriture en général, glaner quelques conseils et pistes de réflexion alors celui-ci est fait pour vous ! Ce que j'ai aimé dans ce livre, c'est qu'il te recentre sur l'écriture au final. On veut faire des bons scénarios, on veut écrire de belles histoires et puis parfois on oublie que l'écriture doit s'exercer et qu'il faut écrire et lire aussi comme un écrivain. Par exemple, un des conseils de Stephen King est : Vous devez lire et écrire beaucoup. Si vous n'avez pas le temps de lire alors vous n'aurez pas le temps d'écrire. Un conseil tout bête et pourtant.. ;)

Je suis ressortie de cette lecture pas forcément meilleur "écrivain" mais avec une approche différente. En essayant de mieux rédiger et de ne pas prendre mon lecteur pour un gamin à qui il faut tout décrire. Mais de lui faire comprendre que tel personnage est superficielle par la façon dont je l'écris plutôt qu'en disant "elle a l'air superficielle". Et puis, je fais aussi un travail sur la manière dont je lis, je commence à comprendre ce qu'un ami m'a déjà fait remarquer : Maintenant, il faut que tu lises comme un écrivain et pas comme un lecteur. Autrement dit, prête attention à la forme, aux tournures, à la façon dont le texte est rédigé et sois capable de déterminer ce qui est du à l'écrivain en le séparant du scénario. Enfin, je ne dis pas que c'est ce qu'il faut faire, mais moi ça me semble bien.

Bref, ce livre qui coûte à peine 7 euros, ça me semble un cadeau idéal à faire si vous cherchez quelque chose à offrir à quelqu'un qui débute dans l'écriture ou qui s'exerce. Parole d'écrivain en herbe, ça lui plaira ;)

28 août 2012 0 petits nuages

Le cas du mail à son ancien travail


Quand on envoie un mail à son ancien travail, il ne faut pas croire qu’il ne s’agit que d’un envoi de quelques mots. En vérité, c’est tout un combat qui se joue, un peu comme dans une réunion d’anciens élèves. L’objectif principal de ma stratégie d’envoi de mails : paraitre à son avantage sans en faire trop, et pourquoi pas faire passer subtilement quelques messages revanchards au passage.


-          Mais oui, tout va bien

Genre, quand tu écris à ton ancien travail, aux collègues que tu avais en connaissance, t’as pas envie de la jouer « tout va mal, je suis tellement minable ». Au contraire, t’as plutôt envie de dire « je suis plus chez vous, mais je m’en porte pas mal non plus ». Alors tu mets en avant des aspects positifs, genre « ici, tout se passe bien, j’ai un chouette appart, et des collègues sympas, que demander de plus ». Mais bon, tu veux pas en faire trop non plus, faut la jouer « je vais bien », pas « je simule très bien ».

-          D’abord, ou je suis, c’est bien / mieux

En général, on a pas envie de dire non plus qu’on a un boulot pourri. Si on est parti, c’est soit qu’on convenait pas, soit que l’entreprise ne pouvait poursuivre le contrat. Dans le premier cas, on a envie de dire « eux, ils sont contents de moi alors je suis bonne d’abord ». Dans le second, on a tout de même envie de faire comprendre « ahlala vous avez raté quelque chose, c’est moi qui vous le dit ». Alors, on met en avant certains aspects. Je me rappelle de cette ancienne responsable de stage avec qui ça ne s’était pas bien passé. Lorsque je lui avais écrit un mail dans lequel je vantais ce stage ou ça se passait super bien et même qu’on était super content de moi, elle m’avait répondu que de son côté tout allait tellement bien avec sa stagiaire actuelle, elle veut même rester 6 mois de plus. Lutte de pouvoir et de paraitre, je vous ai dit.

-          Ah, et, au fait… vous êtes à chier

Alors, là, c’est le passage valable quand ça ne s’est pas totalement bien passé dans une entreprise. Donc, si tout s’est bien passé pour vous, inutile d’ajouter cette partie, ne soyons pas mauvais esprits. Pour les autres, admettez que, responsable ou pas, on aime pas partir d’une entreprise sur une (ou plusieurs) mauvaise impression. Du coup, on fera passer le message de certains reproches de manière un peu déguisée : « oh ici, l’ambiance de travail est excellente, vous vous rendez compte, on mange tous les midis avec le patron ! » ou encore « C’est vraiment une bonne entreprise qui sait écouter les salariés, même quand il y a des conflits ». Encore une fois, faut pas trop en faire non plus, on a dit subtilité, pas règlement de comptes.

Alors bon, cette méthode particulière n’est pas valable pour ceux qui se contentent de trois lignes sans réfléchir ou qui n’ont pas cet esprit de « dernier mot » (qui a dit gamine, qui ?). Mais quand même, bref ou pas, j’avoue que je réfléchis toujours un peu à la manière dont je rédige ce genre de mails. Surtout pour le premier après avoir quitté l’entreprise, celui qui fait un peu le bilan de dernière impression, là je suis capable de pas mal réfléchir. Pas vous ? 

 
;